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La valeur du temps dans l’Inde classique

michel_angot2018Conférence, avec projection, du lundi 15 janvier 2018, exceptionnellement à 18 h précises, au Centre André Malraux, Paris.
Conférencier : Michel Angot, sanskritiste
Michel Angot est  philologue, spécialiste de la littérature et de la philosophie de langue sanskrite. Il a appris la grammaire et le Veda auprès des brahmanes avant d’enseigner à l’université de Nanterre, à l’Inalco puis à l’EHESS où il anime un séminaire sur la littérature sanskrite.
Il vient de publier Histoire des Indes (Belles Lettres) dont le premier chapitre est consacré à l’espace et au temps en Asie du Sud.

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Couleurs de l’infini : dialogue entre une indianiste et un scientifique

poggi_mallickConférence, avec projection, du lundi 4 décembre 2017, à 18 h 15, au centre André Malraux, Paris.

Conférenciers :
Colette Poggi, philosophe indianiste, sanskritiste
Kirone Mallick, Institut de physique théorique, CEA, Saclay

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Figures composites et bestiaire fantastique dans les miniatures indiennes

aminaokada-figurescompositesConférence, avec projection, du lundi 20 novembre 2017, au Centre André Malraux, Paris.

Conférencière : Amina Taha-Hussein Okada, conservateur général, musée national des arts asiatiques-Guimet

Formées d’un enchevêtrement de créatures réelles ou fantastiques, ingénieusement imbriquées les unes dans les autres, les figures composites témoignent de l’audacieuse fantaisie et de l’éblouissante virtuosité des peintres indiens.
L’origine de ces créations uniques en leur genre demeure incertaine, seule la mention « peinture magique » parfois apposée sur quelques pages tardives vient rappeler l’impénétrable mystère qui enveloppe ces miniatures énigmatiques.

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Échos du Mahâbhârata : la parole des silencés

karthika_nairConférence du 16 octobre 2017, à 18 h 15, au centre André Malraux, Paris
Conférencières :
Karthika Naïr, écrivain, poète, productrice de danse
Laetiita Zecchini, chargée de recherche au CNRS

Karthika Naïr et Laetitia Zecchini revisitent le grand poème épique, une des œuvres fondatrices de l’Asie du Sud, à travers le regard de dix-neuf de ses personnages subalternes, en particulier féminins. Ici, ces personnages, ces voix mineures – celles de soldats anonymes, de guerriers rejetés pour leur caste ‘inférieure’, de princesses tribales ou de servantes discrètes – s’interrogent sur des amorces diverses et souterraines du conflit et de la guerre. Ce sont les témoignages de ceux – et surtout celles – qui voient d’autres conséquences que la victoire et la défaite dans les actes de violence légitimée,  ceux qui sont quotidiennement confrontés au prix à payer pour ces victoires.

Par le témoignage de ces voix marginales du Mahâbhârata, Karthika Naïr, dans son ouvrage Until the Lions : Echoes from the Mahabharata, ancre ses personnages dans l’actualité.
Until the Lions
a reçu le prix prestigieux Tata Literature Live Award pour Livre de l’année 2015 (fiction) et a été finaliste pour le Prix Attagalatta du Livre de l’année 2016 en Inde. Depuis, le chorégraphe bangladais-britannique, Akram Khan, a adapté une des voix du livre dans une création chorégraphique, aussi intitulée Until the Lions, dont la première mondiale a eu lieu en janvier 2016 au Roundhouse à Londres ; depuis, elle tourne dans le monde entier. La comédienne Françoise Gillard l’a sélectionné pour une lecture (quelques voix traduites en français par Dominique Vitalyos et Laetitia Zecchini) à la Comédie-Française dans le cadre des « Greniers des poètes » en octobre 2016.

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L’expérience du réel

À l’occasion de la parution de l’ouvrage, Le miroir de la Conscience, du reflet à la lumière : chemin de dévoilement selon Abhinavagupta, Colette Poggi (Les Deux Océans, 2016),
conférence de Colette Poggi, indianiste, sanskritiste
27 février 2017, Centre André Malraux, Paris.

L’expérience du réel

Abhinavagupta (Xe-XIe siècles), philosophe mystique et poète, fut une figure essentielle du shivaïsme non-dualiste du Cachemire et, plus largement, du Tantra indien. Il propose une vision stimulante du réel comme miroir infini de lumière-énergie, fait de vibration et de conscience. Le shivaïsme du Cachemire non dualiste, élaboré par un ensemble de courants et d’écoles, est aujourd’hui au premier plan de la recherche des études indianistes et philosophiques et scientifiques.

Ces écoles mettent en évidence le rôle du sujet à partir duquel cette observation se fait, plutôt que l’objet à observer. Elles s’interrogent sur le substrat qui permet la vision de l’objet et reconnaissent le rôle fondamental de la conscience : le substrat est pure conscience. Sans conscience pas d’expérience du réel.

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Hanuman et le Râmâyana

mjguezennec-hanumanConférence, avec projection, du lundi 26 juin, à 18 h. 15, au Centre André Malraux, Paris

Conférencière : Mireille-Joséphine Guézennec, écrivain , voyageuse-photographe

Moins familier que Ganesha – dieu à tête d’Éléphant- Hanuman, le dieu-singe fils du dieu Vent (Vâyu) possède de nombreux temples et sanctuaires dans le nord et le sud de l’Inde, tant il est vénéré. Mais c’est au cœur de l’Épopée du Râmâyana que nous le découvrirons quand il mit sa puissance, son courage et ses qualités de cœur au service du prince Râma exilé. Car Hanuman est le modèle par excellence de la dévotion (bhakti) dont Mireille-Joséphine Guézennec présentera, au fil de l’œuvre magistrale, la force des signes et la puissance des symboles. MJG

Principales publications de Mireille-Joséphine Guézennec :

  • Bénarès – Kâshî – Vârânasî : voyage initiatique dans la capitale spirituelle de l’Inde, L’àpart Éditions, 2013
  • Inde singulière et plurielle, L’àpart Éditions, 2011
  • Gange, aux sources du fleuve éternel, Éditions Cheminements, 2005. Traduit en anglais, en Inde, sous le titre Ganga in search of the Sources, Rupa and Co-Delhi, 2007.
    http://mj.guezennec.free.fr/

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Synthèses

L’Inde dans un miroir

Synthèse de la conférence donnée par Roland et Sabrina Michaud, voyageurs photographes, le lundi 13 avril 2017 au Centre André Malraux
à l’occasion de la parution de L’Inde dans un miroir, éditions Hozhoni, 2016

Une vocation de voyageur

Roland et Sabrina Michaud résument un parcours exceptionnel, soixante années de voyages accomplis dans le style des voyageurs du XIXe siècle. Pour Roland, un début à bicyclette depuis l’Auvergne natale jusqu’en Laponie où il rend visite à ses correspondants hollandais et suédois, en récompense de sa réussite au baccalauréat. Quelques années plus tard Roland rencontre Sabrina pendant son service militaire au Maroc. Roland et Sabrina désirent vivre leur rêve, l’amour des voyages. Ils décident alors d’exercer le métier de photographe. Leur première expédition commence par l’Éthiopie et se fait en 2CV. Ils arrivent en Éthiopie avec un budget de 6 mois qui devra tenir 17 mois, car «  pour faire quelque chose de bien il faut prendre son temps » affirme Roland.Vient le temps du grand voyage fondateur, la traversée de l’Asie continentale, de Paris à Singapour, avec un petit 4×4 autrichien. Le budget prévu pour un an s’étendra cette fois à plus de 4 ans grâce à l’hospitalité des habitants.Ils parcourent l’Afghanistan pendant 14 ans, inspirés par cette phrase d’André Malraux : « Et redescendant du Pamir où les chameaux perdus appellent à travers les nuages. » (Les noyers de l’Altenbourg).
Comment exprimer cette vision de l’Afghanistan par la photographie ? La réponse se trouve dans La dernière caravane (ouvrage à paraître) qui raconte l’odyssée d’une caravane, aujourd’hui disparue, qui traversait le Palmyre afghan et à laquelle Roland et Sabrina ont participé dans des circonstances exceptionnelles.

L’Inde et le thème des miroirs

En Inde, le photographe, témoin de la beauté, n’a que l’embarras du choix. Comment révéler la beauté d’une Inde intemporelle dont le continuel renouvellement nous interpelle ? Il faut faire des choix draconiens et trouver un fil conducteur.